Powder her face
Dans la « chambre noire » du désir fatal
« Il pourrait y avoir une aria de la suceuse de bites – commençant par des mots, se terminant en fredonnements. » S’appuyant sur un scandale public, le librettiste Philip Hensher a inspiré au compositeur britannique Thomas Adès, un jeune homme de vingttrois ans, l’ascension et la chute de la duchesse d’Argyll, libertine et beauté notoire dont l’histoire se souvient sous le surnom de la Scandaleuse Duchesse. Powder Her Face s’inspire d’un scandale sexuel qui choqua la haute société britannique en 1963. La partition espiègle joue avec les idiomes populaires du cabaret, de la comédie musicale et du tango tout en rendant hommage à Berg et Stravinsky. Invité pour la première fois à la Monnaie, Alejo Pérez y rejoindra le metteur en scène d’opéra et de cinéma Mariusz Treliński qui osera une interprétation sociocritique de la classe moyenne. « Sois discret, sois bon, sois brutal, » chante l’incarnation féminine de Don Juan.
Représentations du 22 septembre au 3 octobre 2015.
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